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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 06:45

Coup de coeur, coup de projecteur sur une biennale riche, riche !

Je partage avec plaisir :

BHN affiche

 

"La Sauce Singulière présente

 La 5è Biennale internationale d’art Hors les Normes de Lyon

 Du samedi 28 septembre au dimanche 6 octobre 2013.

 

 10 jours de rencontres inédites avec 150 artistes dans 27 lieux de la région

 

 Cet évènement  incontournable dans le paysage de l’art contemporain propose une immersion dans l’art à travers

 expositions, débats, projections, conférences, spectacles, performances, musique, ateliers,...

 

 

 Qui est La Sauce Singulière ?

 C’est une association de loi 1901 qui organise la Biennale internationale d’art Hors les Normes de Lyon (ou

 BHN) depuis 2005. Son point de départ associe l’art à l’humain, avec le souhait d’ouvrir grand la porte de

 l'expression contemporaine à un public non habitué.

 Tout au long de l’année, La Sauce Singulière mène des actions artistiques sociales et solidaires

 auprès de nombreux publics, dans les MJC, les maisons pour tous, les bibliothèques, les écoles et des

 populations les plus éloignées de l’art.

 Outre la BHN reconnue comme engagée et solidaire, La Sauce Singulière participe au Conseil Lyonnais

 de Réflexion sur les Droits (CLRD), au projet « Ma Ville en Biens Communs », à celui de Grand Lyon

 Habitat « 8è Art » ; elle a aussi ouvert une résidence d'artistes Rue du Professeur Beauvisage dans le 8è

 arrondissement de Lyon et intervient à Artame Gallery dans le cadre d’ateliers à Belleville.

 Que propose la 5BHN ?

 Pour sa 5ème édition, la Biennale internationale d’art Hors les Normes de Lyon donne rendez-vous à

 150 artistes du monde entier sur 27 lieux.

 Parmi eux, 25% sont des artistes internationaux : américains, hongrois, canadiens, belges, chinois,

 coréens, japonais. Pour présenter les spectacles, 12 compagnies viendront à la rencontre du public et des

 résidences d'artistes sont soutenues par l’association.

 Les universitaires du CrAB (Comité de réflexion sur l'Art Brut) et les personnes ayant revêtu pour

 l’occasion les habits du « Critique d’art » sont invités à 1 journée entière dédiée à des conférences et

 débats.

 Plus de 50 partenaires publics et privés, français et étrangers, sont réunis durant ces 10 jours pour offrir à

 un public toujours plus nombreux et diversifié des expositions, débats, projections, conférences,

 spectacles, performances, musique et ateliers.

 L’art Hors les Normes ?

 Une capacité à interroger les normes. La BHN fait découvrir des artistes dont l'oeuvre nous donne à

 remettre en question notre regard, notre manière d'appréhender le monde et les limites de notre sens

 esthétique.

 Les dénominations des artistes BHN peuvent être bruts, singuliers, primitifs, en marge, autodidactes ou

 virtuoses sortant des Beaux-Arts.  Ils ont en commun la spontanéité et l'authenticité. Un vent de liberté se dégage de leurs oeuvres.

 

 

 Rêve d‘artistes, ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait !

 

 

 Mais qu’il est difficile d’être simple. (Vincent Van Gogh)

 Le plus ordinaire des objets peut devenir prétexte à l’invention de mondes.

 Pour Gaston Bachelard les objets sujets comme nous, ont une intimité. L’objet comme la peinture, transforme

 la vie en matière. La BHN tente de révéler l’enchevêtrement de ce dernier dans les structures langagières

 de la vie quotidienne de chacun. L’ordinaire, le banal deviennent sources d’étonnement et d’émerveillement

 esthétique au point de devenir une évidente banalité si chère à G. Perec. Déjà l’objet de Duchamp participait

 de la déconstruction d’une définition de l’art. La BHN n’a d’autres prétention que de dénouer les liens de

 subordination, d’interroger les démarcations entre la vie et l’art, l’exceptionnel et l’ordinaire, le précieux

 et la banal, la sculpture et l’objet usuel. En un mot quitter nos certitudes. Ici point de représentation mais

 présentation. Présentation du quotidien de l’artiste pas très éloigné de nous, pas totalement même dans son

 oeuvre selon Cravan « la peinture c’est marcher, courir, boire, manger et faire ses besoins ». L’artiste permet

 de trouver des lieux communs sans rejeter la profondeur qui pointe sous la surface.

 Point de discours sur l’homme mais de l’homme qui interroge la frontière entre l’art et la vie.

 Nous l’avons fait car nous ne savions pas cela impossible !

 Mais l’inachevé est à lire dans la BHN comme une porte d’accès au voyage offerte à l’autre par l’artiste.

 Picasso disait qu’il faut longtemps pour devenir jeune …

Et le temps nous est compté !

 

 Guy DALLEVET

 Président de La Sauce Singuliere

 Qui organise la B.H.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 07:46

De retour d'une belle expérience, et oui on accélére les visites avant fin décembre !    

Suite des visites de la Biennale de Lyon, à l'Usine T.A.S.E. (Textiles Artificiels du Sud Est), à Vaulx-en-Velin,  (69)         

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A travers l'oeuvre multiforme "work in progress" l'artiste brésilien Jarbas Lopes travaille sur l'interaction entre les interlocuteurs, artistes, et public : il présente une série d'éventails (près de la création de Laura Lima - le poulailler) et 4 étonnantes sculptures (modelage d'argile) ci-dessus.

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Série des "collages-sacs-plastiques" de Moshekwa Langa, artiste sud africain, assemblages d'éléments, sacs, scotchs, ficelles, photos, qu'il explique comme des voies vers la réparation et le réconfort. Travail sur les "déchirures, réparations, cicatrices, traces",

 

Coups de coeur particulier pour "le poisson" oeuvre n°84 de Michel Huisman qui nous embarque -littéralement- dans son rêve.

 

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et puis pour finir la visite, passons par le jardin. Plongée dans un espace hors temps, d'une étrange voire dérangeante beauté, car nous nous retrouvons comme dans un rêve, ou plus exactement, dans le rêve d'un autre. Pour l'oeuvre  "Marienbad" -référence au film "L'année dernière à Marienbad" d'Alain Resnais, 1961- l'artiste a créé un jardin, posé au milieu d'un terrain vague (réel et existant), jonché de bris divers, herbes folles... L'ancienne friche se  trouve au coeur d'un espace en pleine recomposition-création urbaine.  Par opposition à ce cadre mouvant  (le chantier sur tout l'arrière-plan), ce jardin à la française nous invite dans un espace de beauté et de silence.

 

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 20:17

Oeuvres énigmatiques, le fantôme n'est pas loin,

 

Dans le cadre de la Biennale d'art contemporain de  Lyon, samedi 3 décembre visite du Cube Blanc à Décines, avec le groupe de l'atelier adultes. Le Cube est implanté dans le quartier de la Berthaudière.

Un Cube Blanc, référence à l'oeuvre, et néanmoins expérience socio-culturelle de Thomas Hirschorn. Citons le musée éphémère d'Aubervilliers entre autres.

Le Cube Blanc est un projet participatif de Veduta, dans le cadre de la Biennale d'art contemporain de Lyon, porté par des habitants qui ont choisi de s'impliquer. Formés et accompagnés pendant plusieurs mois par une médiatrice de Veduta, ils ont été amenés à choisir des oeuvres, rencontrer des artistes, organiser les expositions, rédiger les textes, présenter les expositions, gérer et animer les visites pour tout public.

 

Après une 1ère exposition, voici jusqu'à fin décembre l'exposition des oeuvres de Christian Lhopital : sculptures, installations, dessins. Oeuvres choisies par le groupe de travail du Cube.

 

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http://www.biennaledelyon.com/biennale/veduta/cube-blanc-musee-decines.html

 

 

Dans un 2ème temps, l'expérience sociale et culturelle va se pérenniser, puisque le Cube va rester en place, au pied des immeubles. Le groupe continuant d'organiser d'autres expositions dans ce musée, avec le soutien de la commune de Décines, du centre social de la Berthaudière, du Grand Lyon et de l'Opac  . A suivre donc.

 

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