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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:24

Remettre les enfants au centre des apprentissages.
Comment éveiller l'intelligence, encourager la recherche, apprendre le faire ensemble et découvrir la force de la coopération ?
Très beau témoignage d'Isabelle Peloux, de l'Ecole des Amanins. Quand les enfants deviennent passionnés par les apprentissages et qu'ils se rendent compte par l'expérience que ce qui est inventé ensemble est meilleur !
oui vivre ensemble, s'apprend....
Que de belles graines d'humanité peuvent être semées ! C'est ce monde, cette éducation et toutes ces formes de transmission que je continue de désirer et défendre pour nos enfants et la société de demain.

 

 

L'école du colibri et la pédagogie coopérative

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 09:02

"Nous sommes tous déjà en puissance des ressuscités. C’est dans le corps que la 

grande alchimie de l’être se fait. On ne peut s’accomplir que si nous devenons conscient, 

que si nous prenons l’engagement du retournement, que si nous sortons de l’infantilisme du 

bien et du mal, que si nous cessons d’être content de nous et d’avoir bonne conscience. La 

bonne conscience, c’est la catastrophe ! Car il s’agit d’une montée de conscience, de 

changer de paradigme. Aujourd’hui, nous sommes pris collectivement dans une énorme 

mutation. Il faut que le collectif fasse cette mutation urgemment. On pourra prendre toutes 

les mesures écologiques à l’extérieur, si l’écologie ne se joue pas à l’intérieur de nous, elle 

sera inefficace à l’extérieur. C’est cela l’urgence aujourd’hui : devenir des Hommes. Au plus 

vite."

 

Annick de SOUZENELLE 

"Le corps, lieu de notre accomplissement spirituel ", extrait d'une conférence donnée à Lausanne - nov. 2007

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 07:35

Morceaux choisis - Interview de Rafael Chirbes, écrivain - Telerama n° 3092 du 15/04/09.

 C’est un écrivain qui parle de son processus créatif : nous pouvons entendre au-delà de la forme qui lui est propre,  l’écriture, ce que cet artiste exprime de son cheminement vers la création.

 

« Les mots je les tiens aux aguets. Je me confronte à eux afin d’interroger mon propre langage. L’écriture est une recherche de légitimité, une manière de me sauver du naufrage universel, des aberrations qui fondent notre culture. »

 

« Ecrire est un acte de survie, d’urgence morale et politique. »

«  J’essaye de rendre visible l’invisible, ce qui agresse et oppresse. »

« Je suis le chaos. C’est-à-dire : je suis aveugle. Si je n’écris pas, je ne sais rien, je ne vois rien, je suis vide. »

 

« Je bouge entre les ombres, les seuls moments de clarté sont ceux des dernières touches, quand le livre vous apparaît, et qu’on commence à découvrir ce qu’il voulait vous raconter.

« On écrit pour découvrir ce qui vous inquiète et qu’on ne sait pas nommer. »

« C’est un sentiment de clarté fugace. Ensuite, la lumière s’éteint et on retourne à son brouillard. »

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 16:26

Nous avons approché au cours de l'année des artistes.

 

Voici quelques extraits présentant leur démarche, et donnant des pistes de réflexion, de travail-

 

 

 

     

Rauschenberg

extraits " 50 géants de l’art américain, comment New-York détrône l’Europe », par Pierre Strecks – Ed. Beaux-arts, 2008

 

 

 

"Rauschenberg se situe au sein du rapport entre les objets et nos expression ; il active les choses comme des signes et habite les signes comme des choses".

   

 

Sur l’œuvre « Winter Pool» 1959

Rauschenberg : « Je travaille entre l’art et la vie. »

 

"L’art de Rauschenberg, tout comme celui de Schwitters ou des surréalistes, et même les collages cubistes, est fait de détritus, de choses jetées, vieilles, usées, tombées. Vouées à l’oubli. Des ruines hors de l’Histoire, certes, mais pas sans histoires… Depuis Baudelaire et Courbet, de petits détails en apparence insignifiants peuvent désormais accéder au style et traverser le temps si un artiste s’en préoccupe. 

 

"La force de Rauschenberg étant que chaque fragment qu’il prélève et assemble est chargé de vie à tel point qu’il crée de l’espace (un collage) et du temps (un montage). C’est du cinéma-peinture. Une suite saccadée et rythmée d’incidents-images. Le contraire d’un chaos illisible et informel.

 

"Il faut cesser d’être l’usager d’un objet pour vraiment le rencontrer.

« les objets attendent qu’on vienne les lire » disait Francis Ponge.

Rauschenberg est là pour nous rappeler qu’il s’agit d’avoir de l’objet une idée profonde et de faire de cette idée profonde une véritable démarche poétique".

 

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 16:09

 « Et si l’on venait tous de quelques choses, d’une poignée d’objets, de terreurs et de désir, tenaces ou fragiles, insistant  toujours qui seraient nos traces, repères, ancrages, nous définiraient, cailloux blancs sur le chemin. »

 

« L’amour des choses » de Macha Makeïeff

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 15:10

Quelques extraits en partage du très beau livre "Le courage des oiseaux", de Patrick Laupin

Une expérience d'écriture et de lecture avec des enfants en échec scolaire

Editions La rumeur libre-

http://www.larumeurlibre.fr/fr/livres/collections/la_bibliotheque/le_courage_des_oiseaux

 

 

« La visée de la lecture est ainsi plus de rythme que de sens, moins de comprendre que d’être réceptif. Il convient que le maître soit lui-même sensible à cet impact corporel, attentif au rythme de chacun, qui passe par le silence, le rien, l’angoisse et la capacité d’attendre ou pas. Il en découle que la lecture est plus une expérience qu’une connaissance, car la connaissance réintroduit la position possible de maîtrise donc de rejet possible».

 

 

« Dans la plainte à ne pouvoir s’exprimer, à ne pas y arriver, passe ou se voile à peine une complaisance masochiste à vouloir être plus fort que le langage, à ne rien perdre ou ne rien lâcher de soi, de la représentation spatiale et close du corps propre. »

 

 

"Or toute l’expérience moderne de l’écriture met en avant une incidence incalculable, celle de se heurter à l’impossible mur du langage, renoncer à vouloir tout dire tel qu’on l’imagine. »   

 

 

« Là se rencontre une dimension de non-accès, de non-coïncidence et de cet impossible il convient de partir et non d’en faire une impuissance. »

 

 

« Car comment faire quelque chose de l’angoisse dans laquelle sont la plupart du temps ces enfants, les privant de toute énergie mobilisable, si ce n’est en les aidant à se mobiliser dans des champs symboliques où se réinscrivent leurs potentialités de penser ».

 

 

« La nature et l’écriture sont alors une transition incluse au champ de l’autre tel qu’il assume une coupure et une médiation avec un imaginaire persécuteur ou tout-puissant.

Sortir de la position de maîtrise ce n’est pas retrouver rien, c’est éprouver alors à la lettre et au pied du mur ses capacités propres telles qu’on s’en estime digne.»

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 15:06

Lecture en cours et partage de quelques citations

 

Autobiographie d’un épouvantail, de Boris Cyrulnik

 

 

 

« Un récit n’est pas le retour du passé, c’est une réconciliation avec son histoire. »

 

« On bricole une image, on donne une cohérence aux évènements, comme si l’on réparait une injuste blessure. »

 

« La fabrication d’un récit de soi remplit le vide des origines qui troublait notre identité. »

 

« Quand on n’a pas de mémoire on devient personne, et quand on a peur de son passé on se laisse piéger par son ombre ».

 

 

  • Chimère

 « La chimère de soi est un animal merveilleux qui nous représente et nous identifie. Elle donne cohérence à l’idée que l’on se fait de soi, elle détermine nos attentes et nos frayeurs. Cette chimère fait de notre existence une œuvre d’art, une représentation, un théâtre de nos souvenirs, de nos émotions, des images et des mots qui nous constituent.»

 

« Le seul moyen d’accéder à l’autonomie c’est de construire une chimère, une représentation théâtrale de soi, une fascination pour l’inattendu, un amour des rebondissements qui jalonnent le roman de notre vie ».

 

« Toute histoire flirte avec le traumatisme, au bord de la déchirure ».

 

« Si nous n’avions pas d’écorchures, la routine de nos existences ne mettrait rien dans nos mémoires. Nous écririons des « biographies à pages blanches » et ce réel sans rhétorique engourdirait notre psychisme ».

 

« Un jour un évènement nous donne l’occasion de saisir les rênes de la représentation chimérique et de gouverner le spectacle de notre vie ».

 

« Dès lors, nous devenons capables de modifier le sentiment provoqué par la nouvelle représentation de nous-mêmes ».

 

 

 

 

 

  • De l’indicible à la création d’un récit
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